Cet énoncé est un truisme dont la stricte application est proportionnelle à l’espérance de vie de vos dents. Vos dents sont faites pour vous accompagner tout au long de votre vie. Elles sont extrêmement dures et résistantes, et nous disposons de nos jours de nombreux moyens pour les soigner et les réparer. Mais leur entretien quotidien est absolument nécessaire pour qu’elles résistent à toutes les agressions auxquelles elles doivent faire face.
Votre hygiène buccale est liée à plusieurs actions :
Les deux premiers points relèvent de votre responsabilité, mais l’élimination du tartre se fait à l’aide de techniques et d’outils professionnels que seuls votre dentiste et votre hygiéniste maîtrisent. En plus d’une hygiène rigoureuse et du dépistage de la carie par l’hygiéniste dentaire, il convient de mentionner les soins qui permettent de mieux se protéger contre les différentes atteintes des dents. Ainsi, on peut citer deux situations fréquentes dans lesquelles on peut agir préventivement :
Dans la perspective d’une prévention optimale, il faut savoir que certains facteurs de risque ont un impact sur la santé de vos dents et qu’ils imposent une surveillance particulière au niveau des soins dentaires. Voici les quatre principaux :
La consommation de tabac constitue le facteur de risque le plus important dans le développement des maladies parodontales.
Les effets systémiques liés à l’ingestion de nicotine sont une diminution de l’activité des cellules de défense de l’organisme et une diminution de la vascularisation de la gencive. Il en résulte que l’inflammation, qui est la première ligne de défense de l’organisme, ne pourra se développer au niveau de la gencive. Le patient présente alors une gencive d’apparence saine et sans saignement mais en réalité, les bactéries sont présentes et peuvent progresser face à une réaction déficiente de l’organisme. Lorsque le patient perçoit les premiers symptômes de sa maladie, celle-ci est alors souvent déjà avancée.
A cette action systémique de la nicotine s’ajoute le dépôt local de substances toxiques sur les surfaces radiculaires. Ceci peut également diminuer la réponse au traitement de la parodontite.
Il existe plusieurs liens entre la santé buccale et le diabète. D’une part, le diabète constitue un facteur de risque pour le développement des gingivites et des parodontites. Son impact négatif sur le fonctionnement des cellules de défense facilite la persistance des bactéries au niveau du parodonte. Des études ont aussi montré que la parodontite augmente le risque de déséquilibre glycémique chez les patients souffrant d’un diabète sucré et qu’elle entraîne un risque plus élevé de développer des complications diabétiques (comme une cicatrisation altérée, une maladie cardio-vasculaire ou une maladie rénale). Nous encourageons les patients diabétiques ayant perdu un grand nombre de dents à suivre une réhabilitation dentaire pour retrouver une mastication adéquate dans le but de s’alimenter correctement.
Les études scientifiques les plus récentes suggèrent un lien étroit entre ces maladies et la santé des gencives. Elles préconisent de traiter systématiquement les inflammations gingivales par mesure de précaution car il peut en résulter deux risques majeurs :
Dans le cas d’une grossesse, Les bactéries de la parodontite présentes dans la circulation sanguine peuvent se diriger directement vers l’environnement fœtal et entrainer un faible poids du nouveau-né ou une naissance prématurée. D’où l’importance pour les femmes enceintes de soigner leur hygiène buccale et de maintenir la régularité des contrôles chez l’hygiéniste dentaire.
Pour plus d’informations sur les relations entre les maladies des gencives et la santé générale, nous vous invitons à visiter le lien suivant : http://www.efp.org/
ou à visionner la vidéo ci-dessous.
Votre praticien vous propose de tester vos connaissances afin que votre bouche n'ait plus aucun secret pour vous.
FAUX
La plaque dentaire à l’origine des caries se reforme à la surface des dents toutes les 6 heures, il est donc impératif de se brosser les dents après chaque repas pour éviter ce phénomène.
VRAI
La nuit, les mouvements de la langue et des joues sont quasi nuls et ainsi la salive va stagner et favoriser les dépôts de plaque et donc les caries.
Il est également recommandé de bien se brosser la langue lors du brossage du matin afin d'éliminer toutes les bactéries qui s'y sont accumulées.
FAUX
Lorsqu’on perd une dent, la nature a horreur du vide : la dent qui est sur la mâchoire opposée va migrer : celle du haut « descend », celle du bas « monte », les dents de part et d’autre de la dent absente vont s’incliner vers le « trou ».
Résultat : toutes les dents de l’arcade du côté de la dent manquante vont se déplacer, avec pour conséquences que ces changements de positions des dents voisines vont favoriser de nouvelles caries et des problèmes de gencives. De nos jours, grâce aux implants, nous pouvons remplacer la dent absente sans « mutiler » les dents voisines et ce rapidement avant que ne s’installe la spirale infernale de la perturbation des autres dents.
FAUX
Il est possible et même recommandé de soigner une patiente pendant sa grossesse, sauf bien sûr en cas de contre-indication diagnostiquée par le gynécologue traitant. Cependant on évitera en particulier toute radiographie durant les trois premiers mois ainsi que les anesthésies non impératives.
La grossesse entraîne d’importantes modifications hormonales, et des saignements de la gencive peuvent apparaître.
La première consultation est recommandée dès l’âge de 3 ans. Dans notre cabinet, ce premier contact nous permettra surtout de faire découvrir à votre enfant le cadre du cabinet dentaire sous un angle plus ludique et pas uniquement médical. Découvrir cet environnement (et le dentiste !) dans une situation d’urgence laisse toujours plus de souvenirs potentiellement marquants.
NON
Le rejet d’implant n’existe pas. Par contre, comme dans toutes les interventions de type chirurgical, il existe un risque d’échec de l’intervention lors de la pose d’un implant dentaire. Mais les conséquences sont la plupart du temps sans dommage pour la santé du patient et n’impliquent bien souvent qu’un délai supplémentaire dans l’exécution du plan de traitement.
NON
La vigilance accrue lors de l’anamnèse chez des patients du 3ème, voire du 4ème âge, est liée à la prise en compte de l’état général du patient ou à la prise éventuelle de nombreux médicaments. Chez les patients âgés, l’adaptation des protocoles chirurgicaux et le rallongement des temps de cicatrisation peuvent être envisagés.
NON
C’est une contre-indication majeure et incontournable à toute chirurgie osseuse n’engageant pas le diagnostic vital du patient.
Adresse
Cabinet Dentaire de Rumine
Avenue de Rumine 8
1005 Lausanne
Informations juridiques
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